L’histoire du White Lady
Reconnaissable à sa belle couleur blanche, le White Lady séduit les amateurs de cocktails sucrés aux saveurs d’agrumes. Zoom sur ce cocktail trop souvent délaissé au profit de cocktails réputés plus populaires.
La création du White Lady
On sait peu de choses sur la création du cocktail White Lady, si ce n’est qu’elle est l’œuvre d’un homme, Harry MacElhone. L’Écossais, exilé à Londres après la Première Guerre mondiale, imagine, à la veille des années 1920, un cocktail à base de gin, de triple sec, de jus de citron et de crème de menthe. Au fil des mois, le barman parvient à ajuster les dosages pour obtenir la recette finale d’un cocktail qu’il décide de baptiser White Lady. Installé à Paris dans les années 1920, l’Écossais fonde le célèbre Harry’s New York Bar dans la capitale française. Il y distille alors les saveurs de son White Lady aux Parisiennes et Parisiens amateurs de cocktails sucrés. Progressivement, le White Lady parvient à se faire une place dans le monde très concurrentiel des cocktails. Comparé à d’autres cocktails comme la Margarita ou le Sex on the Beach, le White Lady semble encore souffrir d’un certain manque de notoriété.
Le White Lady, quels ingrédients ?
Le White Lady, ou « dame blanche » en français, se réalise à partir de gin comme Hendrick’s, de triple sec (type Cointreau) et de jus de citron. Les ingrédients sont à mélanger dans un shaker. Il convient ensuite de servir ce cocktail dans un verre de type short drink. Pour un White Lady de qualité, mieux vaut opter pour des valeurs sûres en gin et en triple sec. On conseille également de prendre le temps de presser soi-même quelques citrons frais. Référence dans l’univers du gin, la marque Hendrick’s propose sa propre interprétation de la recette du White Lady.
Le White Lady, un cocktail sujet à débats sur le dosage des ingrédients
La grande majorité des barmans s’accorde sur la liste des ingrédients nécessaires pour réaliser un cocktail White Lady. Les points de vue divergent toutefois sur le dosage de ces ingrédients. Ainsi, certains barmen optent pour un 4/3/2 pour le dosage, en centilitres, du gin, du triple sec et du jus de citron. Si l’on se réfère à l’une des « bibles » des cocktails, à savoir l’ouvrage de Harry Craddock publié en 1930, il semblerait qu’il faille plutôt s’orienter vers un dosage équivalent du triple sec et du jus de citron (3 cl).