La recette du Dry Martini à la James Bond
La naissance du Dry Martini
Le Dry Martini a été crée en 1904 par le barman anglais Frank P. Newman alors qu’il officiait place de l’Opéra à Paris au Grand Hôtel Intercontinental. Il publia, la même année, sa recette dans son livre « American Bar – Recettes des Boissons Anglaises et Américaines ».
Ce cocktail devient très populaire pendant la prohibition (1920-1933) grâce à la production croissante du Gin, plus rapide à produire que le whisky. Dans les années 1960, le Dry Martin arrive à l’apogée de son success avec le célèbre film James Bond.
Comment réaliser le Dry Martini ?
Si James Bond a changé de visage au fil des décennies, il a gardé sa boisson favorite : le Dry Martini. Que l’on ne s’y trompe pas : le Dry Martini ne comporte pas de … Martini, cet alcool blanc italien.
Le véritable Dry Martini se réalise avec du gin, un trait de vermouth dry, deux olives et de la glace. Et c’est tout. Servez le tout dans un verre à cocktail. Et James Bond le dit toujours : « shaken, not stirred ». Votre mélange sera, ainsi, homogène et bien froid.
James Bond revient toujours au Dry Martini
Si le Dry Martini est indissociable de 007, l’espion britannique s’essaie, parfois, à d’autres boissons, notamment certaines préparations régionales. Dans « Goldfinger », Sean Connery teste le Mint Julep (whisky, sucre et menthe fraîche).
Mais James revient toujours au Dry Martini. Le seul écart qu’il s’autorise, c’est de remplacer le gin par de la vodka. Russe, de préférence comme la célèbre vodka Russian Standard.
D’autres célébrités comme Dorothy Parker, Truman Capote, Winston Churchill, Ernest Hemingway, Cary Grant et Franklin Delano Roosevelt ont également affirmé leur goût pour ce célèbre cocktail.